Les prochaines rencontres se préparent...
RDV du 5 au 9 Juin 2024!
Merci à toutes pour ces Belles Rencontres 2023 !
C'était la grande nouveauté cette année, intégrer l'installation et la désinstallation de l'Espace qui nous accueillait toutes Ensemble. Et nous tenions particulièrement à vous remercier, parce que, pour nous à l'organisation, ça a fait une grande différence! Et quelle joie de co-créer, avec légèreté, toutes ensemble! Voir chacune contribuer, oeuvrer, prendre des initiatives... ça nourrit beaucoup d'espoir dans notre capacité à créer de belles choses Ensemble, à Vivre Ensemble et Rêver en grand des lendemains vivants, avec simplicité et humanité !
Nous nous souhaitons d'incarner cela chacune dans nos vies tout au long de cette année, avant de poursuivre cette aventure ensemble l'année prochaine!
Notre Droit de Réponse,
suite à l'article de la Gazette de Montpellier !
Cet article est un droit de réponse à l’article sur le Féminin Sacré paru dans la Gazette de Montpellier du 29 juin 2023 dans un dossier intitulé « Hérault, Gard : Terres de Sectes ».
Dans le cadre de cette enquête, une journaliste de la Gazette a participé partiellement aux « Rencontres des Femmes de Gaïa » qui ont eu lieu du 1er au 4 Juin dans les Cévennes.
Venue incognito, elle avait pour ambition de mieux appréhender le concept du Féminin Sacré qui inquiète la MIVILUDES (Mission interministérielle de Vigilance et de lutte contre les dérives sectaires).
Dans ce droit de réponse, nous souhaitons rectifier des erreurs et amalgames qui
génèrent de la confusion et discréditent de façon infondée l’association « Femmes de Gaïa » qui a organisé ces rencontres.
En premier lieu, l’événement auquel a participé la journaliste n’est pas un stage ; il s’agit de rencontres entre femmes. Le mot “stage” induit que nous transmettons des savoirs ou des croyances, ce qui n’est aucunement le cas.
C’est un partage d’expériences et de visions, organisé par une équipe de 4 femmes. Pas de gourou, pas de pensée unique, un prix très raisonnable pour les 4 jours, une diversité des animatrices et des propositions, la liberté de choisir un atelier ou de chiller à la rivière. En bref, des caractéristiques qui ne répondent aucunement à la définition d’une secte publiée dans votre dossier.
Propagation de désinformation ou journalisme ?
Au vu des procédés diffamatoires que nous avons relevés dans cet article, il nous
semble que les propos tenus par la journaliste relèvent plus de la propagation de
désinformation que du journalisme.
Tout d’abord, l’approche globale du dossier : « Hérault, Gard : Terres de Sectes » et le titre « Quarante-huit heures au cœur du féminin sacré » induit d’emblée que
l’association Femmes de Gaïa pourrait être une secte.
Puis l’accroche de l’article « La Gazette a participé à un stage de féminin sacré, ce mouvement selon lequel chaque femme aurait une puissance à réveiller, est surveillé de près par l’État qui craint une dérive sectaire » ouvre la porte de la confusion et de la suspicion.
Suspicion qui se poursuit jusqu'à la conclusion. Alors que la journaliste reconnaît n’avoir trouvé aucun indice de dérive sectaire dans nos rencontres, rien qui ne puisse étayer les craintes de la Miviludes, elle met en doute ses observations et alimente la confusion :
« Puis-je affirmer que toutes ces femmes sont sous emprise ? Que les organisatrices ont l’intention de les assujettir ? Les organisatrices elles-mêmes sont- elles sous l’emprise d’un gourou ? »
Ces insinuations, dénuées de tout fondement, sont violentes et diffamatoires.
On trouve également en fin de l’article, un encart intitulé “les victimes racontent...” dans lequel deux personnes témoignent d’avoir été victimes de relations d’emprise dans le cadre du bouddhisme. Aucun rapport avec nos rencontres, mais le titre et l’emplacement de cet encart peuvent laisser croire que cela pourrait avoir lieu dans nos rencontres.
Une rencontre rendue impossible par une venue incognito
La journaliste a fait le choix de venir incognito, ce qui ne nous a pas permis de la
rencontrer. Nous le regrettons, car ses observations (lorsqu’elles ne sont pas teintées d’insinuations douteuses, déguisées en pseudo-interrogations journalistiques) sont précises et factuelles, ses questions sont légitimes, invitent à la réflexion et reflètent la difficulté de donner sens à des pratiques, un langage, une culture qui peuvent paraître étrangers.
Malheureusement, en venant incognito, elle s’est privée d’une rencontre fondée sur la curiosité mutuelle et le dialogue, et n’a pu qu’émettre des suppositions dommageables qui ont nécessité ce droit de réponse. Cet article contribue à creuser un peu plus le fossé entre deux mondes qui se jugent mutuellement sans chercher à se comprendre. C’est dommage et contre-productif.
On aurait vraiment apprécié de la rencontrer. On se serait étonnées avec elle des
inquiétudes de la Miviludes. On aurait tenté ensemble de comprendre ce qui est en jeu dans ce déploiement du Féminin Sacré. On aurait cherché à saisir les enjeux et bénéfices de l’expansion du développement personnel et spirituel, mais également les inquiétudes légitimes que cela suscite et les garde-fous à imaginer. Peut-être même, aurions-nous pu l’écrire ensemble cet article intégrant sa vision du monde et la nôtre, posant les bases d’un dialogue entre ces deux mondes, une passerelle pour élargir notre compréhension face à la complexité du sujet.
A suivre...
Les organisatrices, Chrystèle Fossé, Véronique Guérin, Aurélie Sors et Aurélie Martin
Et Catherine Darbord, Présidente de « Femmes de Gaia »
"Le Féminin sera le dernier recours
pour une profonde mutation de notre société."
Pierre Rabhi
Nous restons enthousiastes à l'idée de préparer les Rencontres de l'année prochaine !
Nous nous réunissons en novembre pour commencer à préparer cette nouvelle édition.
Nous verrons ce qui sera là pour nous, individuellement et collectivement. Très certainement une invitation à clarifier notre positionnement pour nous sentir encore plus stables et assisses dans nos valeurs et nous offrir des Rencontres qui auront un sens profond.
A très vite pour la suite !